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  • Qui est Rosalie Cadron-Jette?»
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  • Montréal, terre d’exil»

Montréal, terre d’exil

Nouvelle vie

Réduite à une extrême pauvreté, la famille Jetté arrive à Montréal au début de 1827. Avec leurs sept enfants âgés de 2 à 15 ans, ils seront généreusement accueillis par Paul, le frère de Jean-Marie et son épouse Julie. En mai, Rosalie accouche de son 9e enfant, qui décédera le mois suivant; en août c’est au tour de la petite Marie-Edwidge, 26 mois, d’aller rejoindre le Seigneur.

Bientôt, grâce à un travail opiniâtre et une sévère économie, ils peuvent faire face à toutes les nécessités. Ils s’acclimatent à leur nouvelle vie de travailleurs urbains. L’année suivante, les deux fils aînés, âgés de 13 et 16 ans, sont engagés comme apprentis cordonniers; ils seront logés, nourris, habillés et apprendront un bon métier, qu’ils transmettront plus tard à leur mère. En février 1830, une 10e naissance, encore une fille baptisée Edwidge, qui ne vivra qu’un an et demi. En mai 1832, une 3e Edwidge verra le jour.

Nouvelles épreuves

Un mois après son dernier accouchement, une épreuve encore plus lourde que les précédentes va être imposée à Rosalie : Jean-Marie, est terrassé par le choléra, en moins de 24 heures.

La mort de son conjoint, son grand amour, son fidèle compagnon, affecte énormément Rosalie. Elle dira  » Le monde ne m’est plus rien « . Cependant, cette veuve de 38 ans, mère de 7 enfants de 1 mois à 20 ans, responsable de sa vieille mère malade, paralysée et privée de ses facultés mentales, trouvera auprès de Dieu la force de faire face à la vie.

Au cours des années suivantes se succéderont départs et chagrins : mariages successif des aînés; décès de la dernière petite Edwidge, à l’âge de 4 ans; décès de sa mère, en 1838.

Vie de prière et de charité

Avec la mort de sa mère, Rosalie est libérée des charges familiales. Son fils cadet ayant déjà 17 ans, elle peut consacrer tout son temps à la prière et aux bonnes œuvres.  » Elle se levait de grand matin pour prier, puis elle partait pour l’église. Elle n’en revenait que lorsque toutes les messes étaient dites… À trois heures elle retournait à l’église, et n’en revenait qu’à sept heures… Les dimanches, elle y passait la journée.  » Enfants de Rosalie

En 1841, elle fera partie de la foule de 25 000 pèlerins qui s’engagent péniblement sur les pentes du mont Saint-Hilaire pour atteindre la croix érigée au sommet du  » Pain de Sucre  » par Mgr Forbin-Janson. Malgré la réticence de ses enfants qui s’inquiètent pour sa santé, elle reprendra deux autres fois ce pèlerinage à pied.

IMAGE Église Saint-Jacques, construite entre 1823 et 1825 : L’abbé Bourget, ordonné prêtre en 1822, si vit confier la tâche de voir à la construction de l’église Saint-Jacques, dont il deviendra le chapelain.

Les débuts d’une vocation

Depuis son arrivée à Montréal, Rosalie habite tout près de l’église Saint-Jacques, où elle a fait la connaissance de l’abbé Bourget. Il deviendra son confesseur, son confident et son guide spirituel. Devenu évêque, Mgr Bourget, qui connaît sa grande générosité, fait fréquemment appel à Rosalie pour placer des orphelins, soigner des malades,rétablir la concorde dans les familles divisées ou trouver un refuge pour de pauvres filles enceintes.

Cependant les cas de grossesses hors mariage se multiplient et Rosalie a de plus en plus de difficultés à trouver de bonnes familles prêtes à briser les préjugés sociaux de l’époque, qui considéraient comme un déshonneur de donner asile à de «semblables personnes ».

Activités

  • Annulation- Plein feux sur les savoir-faire d’autréens
  • Pleins feux sur les savoir-faire d’autréens: tissage, fléché et gossage de cups – 27 septembre
  • Les Journées du patrimoine religieux à la Maison Rosalie-Cadron

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Coordonnées

Maison Rosalie-Cadron
1997, rue Notre-Dame (Route 138)
Lavaltrie (Québec) J5T 1S6
450-586-2727
info@maisonrosaliecadron.org
direction@maisonrosaliecadron.org

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